par Bahia Sellah
Du bleu du ciel, de l’océan et des bleus à l’âme,
Des bleus au cœur, des bleus au corps,
Et du bleu turquoise au bord de l’eau pour oublier le drama du mélodrame,
Des nuées de miel blanc, des éclats de rire, des torrents de larmes,
Le bal, les guerres et les conquêtes, puis, le calme avant et après les tempêtes,
La terre, la mer, le vent, le ciel et les tornades,
Les traversées du désert,
Les étoiles, les cascades,
Les doutes et les certitudes,
Les nuances, l’ironie,
Les revers du théâtre de l’absurde,
Les tragi-comédies de la vie,
Le bleu de ses yeux, le bleu de l’encre,
Le bleu de ses courriers,
Le bleu de travail,
Le bleu des coups,
Le bleu des vacances,
Le bleu des évidences,
Le bleu de la résilience,
Le bleu de l’espérance.
Les mots bleus, les heures bleues qui font oublier les coups de blues.
Les mots bleus qui font voir la vie en rose.
La vie en rose qui redonne des couleurs à la vie.
Le silence et le murmure de la vie qui continue et qui a le dernier mot. Toujours.
Inspirations du moment, visite d’Auvers sur Oise le 12 mai 2024 (déjà un an), juste à côté de la tombe de Van Gogh et de celle de son frère… pour le meilleur et pour le pire :
https://www.leshommessansepaules.com/auteur-Thomas_LE_ROY-688-1-1-0-1.html
« Thomas Le Roy ne vagabonde plus le long des couloirs de l’hôpital, ni même dans les poches des cafés, mais sur la terrasse de la nuit qui surplombe le champ de blé aux corbeaux de Vincent : un Eden blanc, un ciel tout bleu pour un croquis. »

